Média positif et engagé pour un sport durable

Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Les Carnets de Route du GreeNicoTour (n°2) : « Toutes ces rencontres me poussent à avancer »

GreeNicoTour Carnet de Route Ecolosport Ecologie Sport
Twitter
LinkedIn
Facebook
WhatsApp
Email

Les Carnets de Route du GreeNicoTour, deuxième tome ! Nicolas Vandenelsken est reparti sur les routes de France, toujours en courant et toujours pour sensibiliser sur le sport, la santé et le climat. Objectif : 100 marathons en 100 jours ! Régulièrement, le Nordiste nous racontera son quotidien sur les routes françaises, son ressenti, ses expériences et ses difficultés dans ses Carnets de Route. Deuxième chapitre.

« Etape 22. Ce Greenicotour se passe toujours très bien, je rencontre de très belles personnes ! J’ai fait une intervention à Belley (Ain) dans un cinéma, c’était une première pour mois. Je suis intervenu avant la projection du film « Une belle course », avec Dany Boon et Line Renaud. Il y avait ce soir-là le réalisateur, Christophe Carion, qui est un ch’ti. Le lien entre le nom du film et mon projet était amusant, tout comme le fait que je suis aussi un ch’ti. A la fin, il y a eu un débat. Les spectateurs expliquaient que le film était émouvant car il réunissait les gens, sur le sujet de la vieillesse. Je retrouve aussi cela dans mon projet, autour du sport, de la planète et de la santé. Cela me prouve une nouvelle fois qu’il faut réunir les gens et travailler en équipe. Ce soir-là, je n’avais pas trouvé de logement et après un appel dans le cinéma, j’ai pu dormir chez des gens formidables.

Je suis reparti du côté de l’Isère ensuite, via Virieu, Marcilloles et Saint-Donat-sur-L’Herbasse, puis en Drome-Ardèche, avec Valence et Chomérac. C’était une belle semaine, pleine d’interventions dans les écoles. C’est génial de voir toute la richesse de ces villages et de ces territoires, de voir leurs différentes problématiques. Jusqu’à Marcilloles, j’étais accompagné sur les vélos par deux étudiants en STAPS de Chambéry, intéressés par le projet. A Saint-Donat-sur-L’Herbasse, j’ai rencontré une super famille, qui a fait un tour du monde à vélo en famille, avec 3 enfants. C’était génial de voir que l’on peut voyager autrement et d’échanger avec eux. À Valence, j’ai été dans une belle école primaire, où les enfants ont pu courir avec moi à la fin de mon trajet. A Valence ou à Chomérac, il y a eu de belles sensibilisations.

A partir d’Aubenas, on s’est rendu compte que le rythme intense de ce Greenicotour affaiblissait peu à peu mon binôme Jérôme, qui m’accompagne sur chaque étape. Plus de 42km chaque matin et une animation de sensibilisation l’après-midi : Je suis assez rodé mais c’est difficile ! En plus, Jérôme tourne les vidéos et n’est donc pas sur le même rythme que moi. Je tiens à le féliciter pour ça, il y met du sien, sort de sa zone de confort et c’est un vrai défi pour lui ! À Chandolas ensuite, nous avons évoqué le changement climatique par le prisme du nombre de moustiques présents, il y en a tellement dans le sud de la France… Pierre, de notre association Uni-Vert Sport, nous a alors rejoint. Ce triathlète est resté deux semaines à nos côtés. Il a un handicap : il lui manque un demi-bras depuis la naissance. C’était aussi un défi pour lui de participer à ce Greenicotour et d’aller notamment dans les écoles, où il allait beaucoup être interrogé sur son handicap. Il a aussi géré le lourd vélo de matériel, avec un seul bras. Je lui tire un grand coup de chapeau !

A Alès, malheureusement nous n’avons pu faire la sensibilisation prévue dans un collège. La seule personne qui a pu nous accueillir nous a permis de le faire dans son cabinet de nutritionniste. Une nouvelle expérience ! Pierre a dormi sur un matelas gonflable et moi sur une table de patient ou de kiné. On a bien dormi, avant de se rendre à Sauve, un village un peu ancien où j’ai eu un gros coup de coeur ! Nous avons été dans une super école pour une super intervention. C’était assez incroyable !

Nous avons 18 étapes en Occitanie, cette région est très riche. On passe très rapidement de la mer à la montagne. Nous sommes passés par Clermont-l’Hérault, Béziers, puis par Narbonne, où nous avons participé à la Fête des Sciences, organisée par l’association Les Petits Débrouillards – que je vous invite à suivre ! L’étape entre Narbonne et Leucate était magnifique, l’une des plus belles, en passant par Gruissan. J’ai fait de superbes rencontres, notamment avec l’ONG Peuples de la Mer. Ces associations ont un réel impact sur le territoire via leurs actions. Ils ont fait des recherches scientifiques sur les dauphins. Il devait y avoir 50 éoliennes flottantes à Leucate et grâce à leurs recherches, ils vont simplement en mettre 3 pour d’abord connaitre l’impact sur la faune et la flore aquatique.

Nous sommes ensuite arrivés à Argelès-sur-Mer, ville la plus basse du parcours, et l’une des plus éloignées de chez moi, Valenciennes. De Canet à Perpignan, j’étais avec Fiona Colantuono, du Suncycling Odyssey. Je l’avais accompagné sur son aventure, et c’était super qu’on se rende la pareille. Je suis intervenu dans son université, à Perpignan, ville dans laquelle Jérôme a fait un break pour quelques jours. Comme souvent, nous sommes bien reçus par les élus et j’ai fait de superbes animations et sensibilisations dans les écoles, et notamment dans l’Aude, à Tuchan et Serviès-en-Val, où j’ai pu dormir chez Madame le Maire.

Toutes ces rencontres me poussent à avancer et à poursuivre le Greenicotour, elles sont très riches. Tout roule pour nous ! On se reparle très vite ! »

© Photo à la une : Jérôme Habasque

Twitter
LinkedIn
Facebook
WhatsApp
Email
Michaël Ferrisi
Michaël Ferrisi

Ecolosport le PODDCAST explore la façon dont le sport peut contribuer à la réalisation des 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) de l'ONU et comment ceux-ci peuvent soutenir le développement du sport.