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Corlie Glémas, l’aventurière qui va parcourir 1 500 kilomètres pour protéger les océans

Corlie Glémas
@julie.bouchardon
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L’aventurière Sport Planète, Corlie Glémas, débute son périple aux Sables d’Olonnes ce samedi 26 avril, à l’aide de son vélo et de son skateboard, avant de finir en bateau-stop jusqu’à la Conférence des Nations Unies sur l’océan, le 13 juin, à Nice.

500 kilomètres à vélo, en skateboard et rescue board, puis 800 kilomètres en bateau stop, ça use, ça use… Peut-être pas l’ancienne sauveteuse en mer, Corlie Glémas ou “Corlie en roue libre” de son patronyme Instagram, qui s’engage ce samedi 26 avril pour un voyage des Sables d’Olonnes jusqu’à la conférence des Nations Unies sur l’Océan, le 13 juin prochain, à Nice. Une présence à l’évènement qui – elle l’espère – lui permettra de « porter les voix de celles et ceux qui vivent au plus proche des océans et sont en première ligne face aux effets du changement climatique et des activités humaines néfastes ».

Mais avant de finir son périple, d’autres rendez-vous attendent l’aventurière, qui passera par Biarritz et Sète durant le mois de mai : rencontres avec les habitants, évènements participatifs et fresques océanes avec les sauveteurs de la SNSM, dont elle a elle-même été membre durant 5 années. Pour mieux comprendre “le fonctionnement de la machine climatique“, la jeune femme ne sera pas seule sur son trajet : tout comme les 5 autres aventuriers MAIF, Alice Karsenti, docteure en paléoclimatologie, la guidera.

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Aventurière du mouvement Sport Planète, fédéré par MAIF, Corlie Glémas est aussi engagée aux côtés de l’association Blutopia. Axant essentiellement sa lutte sur “le contenu de nos assiettes“, l’association se veut éduquer sur l’impact de notre alimentation sur la biodiversité marine. D’un master en relations internationales et des études chinoises approfondies, la Rochelaise s’engage à présent sur un cursus plus original, et surtout, très impactant : montrer, non plus par la parole, mais par les actions, les changements qui doivent s’opérer, pour la biodiversité marine, dès aujourd’hui.

3ème conférence de l’ONU sur l’océan

Depuis sa première conférence, en 2017, l’Organisation des Nations Unies (ONU) alerte sur la santé critique des géants bleus, en raison de “la surpêche, du manque de protection et des dérèglements climatiques“. Pour cette troisième édition, le discours est toujours le même, mais il est plus accablant encore pour les autorités : “navigation, pollution, et gestion déficiante“. Une gestion que l’ONU considère, donc, insuffisante, depuis la dernière conférence de 2017 à New-York. Pour cause : selon le rapport sur l’état de l’océan 2024 de l’UNESCO, “le dérèglement climatique a un impact de plus en plus fort sur l’état de l’océan. Température, acidification, niveau de la mer : tous les signaux sont au rouge“.

Un cri d’alerte que les Etats membres des Nations Unies seront amenés à entendre lors des séquences de dialogue les regroupant, ainsi que les agences onusiennes et des représentants de la société civile (ONGs, scientifiques, entreprises). Ces rencontres auront lieu chaque matin et chaque après-midi du 9 au 13 juin, à Nice. La France, par l’intervention du Président de la République à la clôture de l’évènement SOS Océan, le 31 mars dernier à Paris, a présenté un plan d’actions qui doit faire face aux menaces croissantes qui pèsent sur l’océan, l’entrée en vigueur de l’accord sur la gouvernance de la haute mer (BBNJ), l’arrêt de la surpêche mondiale et la défense de la science. Reste à voir si la protection des océans est toujours une affaire d’ordre mondiale, alors que Donald Trump signait ce 24 avril un décret destiné à ouvrir l’extraction minière sous-marine en eaux internationales, selon France Info.

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