La Fédération Française de Rugby (FFR) vient de publier, en collaboration avec l’ANDES, l’ANDIIS et plusieurs experts, un guide des infrastructures sportives éco-responsables.
Le dérèglement climatique impacte et va impacter de plus en plus le secteur sportif. Sécheresses, canicules, pluies diluviennes, l’augmentation de la fréquence de ces aléas poussent les gestionnaires et résidents de stade à anticiper et s’adapter rapidement. Face à cette situation, la Fédération Française de Rugby (FFR), en collaboration avec l’ANDES, l’ANDIIS et divers experts, vient d’éditer un guide des infrastructures sportives éco-responsables.
Un gros focus sur l’entretien des terrains
Ce document est consacré en grande partie à la gestion des terrains, qu’ils soient en gazon naturel ou synthétiques. De précieux conseils sur les phases d’entretiens et d’utilisation en fonction du type d’intempérie ouvrent le guide. En cas de sécheresse par exemple, il est recommandé de limiter les rencontres sur les pelouses synthétiques.
Au-delà des recommandations, il est également proposé des supports intéressants, tels qu’une suggestion de planning annuel pour gérer les aires de jeu en fonction du type de surface. Les différentes phases d’entretien sont aussi passées au crible afin d’optimiser leur durée de vie. Et comme économie et écologie vont de pair, on apprend via ce livret qu’un terrain mal utilisé avant ou après des conditions climatiques extrêmes peut voir sa rénovation coûter entre 12 000 à 45 000 €, et amener jusqu’à 100 jours d’immobilisation.
Collaboration et sobriété, les clés du succès
L’un des points importants souligné par le guide est la bonne collaboration entre le propriétaire des infrastructures, les collectivités en général, et les clubs résidents. Transparence, communication, planification apparaissent comme les maîtres-mots d’un travail collaboratif réussi.
La sobriété des bâtiments est également un élément important pour se lancer pleinement dans une démarche éco-responsable. Cela passe, entre autre, par la rénovation thermique des infrastructures ou encore la réduction des consommations d’eau et d’énergie. Des actions significatives qui permettront, en complément des économies budgétaires, de faire face à de futures et probables pénuries d’eau ou d’électricité. Enfin, d’autre leviers, tels qu’une politique d’alimentation durable et des aménagements pour favoriser les mobilités douces, actives ou partagées viennent compléter ce livret.
À travers ce document, la FFR a publié un outil intéressant surtout sur la gestion des surfaces de jeu, sujet peu abordé jusqu’à présent dans les guides pour un sport durable et qui s’intègre pleinement au Plan National d’Adaptation des Pratiques Sportives au Changement Climatique.
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