En 2025, Ecolosport publiera chaque mois les portraits de 12 climatosportifs, ces athlètes qui veulent allier performance sportive et engagement environnemental. C’est au tour d’Aurélie Martin, Responsable communauté de l’association, d’être mise en lumière par la journaliste et athlète Azaïs Perronin.
Du hockey au triathlon en passant par le trail, Aurélie Martin est une athlète complète. Une amoureuse du sport qui, à 25 ans, a délaissé ses terrains de gazons de l’enfance et l’adrénaline de la compétition pour assouvir sa soif de liberté et des grands espaces. Avec du recul, elle reconnaît : “J’aime la compétition mais parce qu’elle ne rejoint pas toujours toutes mes valeurs, je tends à m’en dégager pour aller vers plus d’aventures”. C’est à Annecy qu’elle a posé ses valises pour arpenter les montagnes des Alpes et vivre au grand air. Là-bas, elle travaille pour le Climate Workout, une start-up qui organise des ateliers de sensibilisation au climat par le sport.
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La prise de conscience écologique d’Aurélie est née au début de l’âge adulte. À travers ses lectures et ses écoutes, son regard sur le monde s’est aiguisé et sa volonté de s’engager s’est précisée. “Ça a commencé par de petits éco-gestes quotidiens, puis je suis devenue végétarienne et j’ai fini par rejoindre des associations”, énumère-t-elle. Plus son engagement s’approfondissait, plus son bonheur au quotidien grandissait. “J’ai toujours eu une approche positive de l’écologie, car ça m’apporte autant que je pense apporter à la planète”, soutient-elle.
Dès les débuts du collectif des Climatosportifs, Aurélie Martin rejoint le mouvement. Grâce à son énergie et son empathie naturelle, chaque nouvel arrivant est parfaitement accueilli. “En tant que responsable communauté de l’association, j’espère arriver à fédérer et à attirer pleins d’autres sportifs à s’engager à nos côtés”, s’enthousiasme-t-elle. Car d’une plus grande communauté résulte une plus grande influence. Son objectif est clair : “50% des personnes les plus influentes aujourd’hui sont des sportifs, je rêverais que nous, sportifs responsables, servions de rôles modèles aux enfants de demain”.
En termes de responsabilité, Aurélie fait figure d’exemple. À travers sa pratique et ses expéditions, elle ouvre la voie à un sport tourné vers la protection du vivant. Son année 2025 sera d’ailleurs synonyme de préservation d’un milieu qui lui tient particulièrement à cœur : les montagnes, et plus particulièrement les glaciers. “2025 a été déclaré par l’ONU comme l’année dédiée à leur protection, je prépare donc une éco-aventure avec les Climatosportifs, soutenue par MAIF Sport Planète, visant à traverser les glaciers des Alpes françaises en triathlon”. Toujours avec le sourire, la savoyarde espère ainsi toucher et sensibiliser le plus grand nombre à cette nature fragile qui lui est si chère.
