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Une fresque des activités équines pour comprendre l’impact de l’équitation

Une fresque des activités équines pour comprendre l'impact de l'équitation
L'association recherche des animateurs et animatrices pour mener toujours plus d'ateliers.
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Quel est l’impact environnemental de l’équitation ? Vous pouvez à présent le savoir grâce à la fresque des activités équines. Lancée le 5 juin, elle permet d’apprendre tout en s’amusant.

Après le football, le tennis ou encore le rugby, l’équitation possède enfin sa fresque écologique. Un moyen ludique pour apprendre l’impact de la filière équine sur l’environnement, et comment cette dernière peut s’adapter. Lancée le 5 juin dernier, il s’agit d’un atelier collaboratif de 2 heures et accessible à tous. De quoi susciter des prises de conscience ? Assurément pour Ariane Delaide. Rencontre avec la créatrice de la fresque et la présidente de l’association “La Fresque des activités équines”.

Ecolosport : D’où vous est venue l’idée de cette Fresque des activités équines ?

Ariane Delaide : J’ai fait un master spécialisé en ingénierie et gestion de l’environnement. Et dans le cadre de ce master, on a fait pas mal de fresques. Je travaillais à ce moment-là à l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE), et on s’est dit que ce serait intéressant de lancer une fresque dédiée aux activités équines. C’est plus large qu’une fresque sport parce qu’on parle de toutes les activités équines.

Que représentent concrètement “les activités équines” ? 

La version qu’on a lancée en juin est vraiment orientée pour les pratiques équestres. C’est-à-dire le cheval de loisir et de compétition. Mais l’idée après, c’est effectivement de décliner la fresque a toutes les autres activités. Et le début de la fresque commence par cela, une présentation des grands types d’activités de la filière : les activités équestres, majoritaires en termes de pratiquants ; les activités hippiques, majoritaires en termes de flux financiers ; les activités du cheval d’élevage ; et les activités du cheval de travail. Les filières courses commencent déjà à nous contacter, il y a pas mal d’hippodromes intéressés par la démarche. L’avantage, c’est que les cartes de la fresque sont polyvalentes. Ce sera un jeu de cartes sur toutes les activités.

Comment fonctionne cet outil ?

On crée 2 équipes et choisit d’incarner soit une structure équestre, soit un événement, soit une pratique. Et les participants doivent lister tout ce dont ils ont besoin pour fonctionner. Donc ça peut vraiment aller dans les détails. Et une fois qu’ils ont choisis leurs indispensables, on vient illustrer avec les chiffres-clés de la filière. On dévoile tout ce qu’il se cache derrière. Créer une carrière par exemple, c’est aussi entretenir la carrière, l’arroser et la herser. De cette manière, les participants découvrent les impacts et on peut les mettre face à un scénario de crise environnementale. On retrouve un peu le même fonctionnement que dans les autres fresques sportives.

À destination de qui est cette fresque ? 

Comme pour les fresques en général, cette fresque des activités équines est pour tous les profils. Après, on aimerait développer un modèle adapté pour les plus jeunes, un modèle plus ludique. La fresque actuelle est tout de même un peu technique. Il faudrait s’inspirer de ce qu’ont pu faire les fresques du tennis et du football. Se baser sur un match ou un jeu décisif pour créer un parcours avec des questions.

Est-ce que vous avez déjà pu présenter ce dispositif au public ?

On a fait des sessions test en septembre 2024 dans des séminaires et avec des écuries. On a aussi fait beaucoup d’événements, et des salons. Et là on commence à animer de premiers ateliers un peu partout en France et on propose aussi un format en ligne accessible à tous.

Quelles sont les réactions ?

Franchement plutôt bonnes ! La plupart du temps, ça attise la curiosité. C’est vrai que le stand attire l’œil et les gens viennent. Et puis ils repartent avec beaucoup d’informations. On se rend compte qu’on parle des enjeux environnementaux, mais pas que. On apprend beaucoup de choses sur le fonctionnement de la filière. Ça intéresse énormément les gens. Le format “ateliers” apporte encore plus de prise de conscience. Parce que là, on prend le temps de se poser autour des cartes et on prend conscience des enjeux qui nous touchent. Et on se rend compte que la filière est très exposée au changement climatique. Ça fait souvent un électrochoc. On essaye de mettre en avant des pistes d’actions. C’est comme un référentiel des bonnes pratiques qu’on a conçu avec le label EquuRES (le label environnemental et bien-être animal de la filière équine). Ça permet aux équipes de se projeter et de, pourquoi pas, entreprendre ces actions.

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