Tennis de table, rugby, volley, club omnisports : l’Institut du Sport Durable collabore avec de nombreuses fédérations. L’association a récemment multiplié les conventions de partenariats pour renforcer ses actions, gratuites, et son impact.
Depuis début 2025, l’Institut de Sport Durable multiplie les conventions de partenariats avec les fédérations sportives. En les accompagnant, l’association d’intérêt général cherche à faire basculer le secteur sportif vers un monde durable et mobiliser l’ensemble des acteurs et décideurs du secteur, en les rassemblant. En quoi cela consiste ? Quelles actions sont menées ? Réponse avec Justine Birot, directrice de l’association de l’Institut du Sport Durable.
Ecolosport : Qu’est-ce que l’Institut du Sport Durable ?
Justine Birot : Nous sommes une association d’intérêt général qui sommes là pour outiller et aider les clubs sportifs amateurs à mettre en place des initiatives écologiques. On a plusieurs outils. D’abord, on cartographie les bonnes pratiques du territoire. On a près de 800 clubs dans notre collectif, bientôt 1 000. C’est accessible en ligne et gratuitement. Et puis à travers le collectif du sport durable, on met à disposition d’autres outils. On propose 70 heures de formation, un atelier nommé “Sport 50”, des webinaires, etc. Plein de choses que l’on fait gratuitement.
En quoi consistent ces conventions de partenariats ?
Justine Birot : En parallèle, on a un parcours “fédérations”, pour aider ces dernières à déployer des outils pour leurs clubs sportifs. On sait que les fédérations ont parfois du mal à mobiliser leurs clubs et à parler de ces sujets écologiques. C’est quasiment une dizaine de fédérations qui sont conventionnées avec nous. On a signé des conventions de partenariat sur plusieurs points. Le premier : cartographier les bonnes pratiques de leurs clubs. Le deuxième : organiser une dizaine de sessions d’ateliers de sensibilisation “Sport 50”. Et le troisième : valoriser les actions faites par leurs clubs. Là, l’idée c’est de dire qu’on a plein de choses gratuites et qu’on veut en faire bénéficier le maximum de personnes. Le but, c’est vraiment qu’il y ait une bascule et que l’on passe à l’échelle sur les sujets de transition écologique.

Est-ce une première pour vous ?
Justine Birot : Ça fait longtemps que l’on accompagne plusieurs fédérations comme le rugby ou le tennis de table. Là, ça fait 6 mois que l’on signe ces conventions de partenariats avec les fédérations (un moyen de renforcer les actions de sensibilisation, NDLR). Nous sommes comme un centre de ressources. Par exemple, avec la Fédération française de volley, on a pu organiser un webinaire avec tous leurs clubs et mettre en place des critères éco-responsables à l’organisation d’un événement. On leur a proposé un cahier des charges et un guide. On est encore en train de déployer nos actions. Donc on n’a pas encore de retour d’expériences, mais ce sera le cas d’ici 6 mois, je pense. L’objectif, c’est d’avoir une dizaine de conventions de partenariat avec des fédérations. Et selon le soutien ou non des pouvoirs publics, parce que l’on fait ça gratuitement, on pourra en outiller davantage.
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