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Avec “Les 4 saisons de MAIF Sport Planète”, le sport se met au rythme de la planète

Avec "Les 4 saisons de MAIF Sport Planète", le sport se met au rythme de la planète
MAIF a présenté "Les 4 saisons de MAIF Sport Planète" en conférence de presse, le 1er octobre 2025 - © Sebastien Leban / MAIF
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À travers son nouveau programme “Les 4 saisons de MAIF Sport Planète”, MAIF tente de réinventer le lien entre sport et écologie. L’assureur militant invite ici à passer à l’action, saison après saison, pour inscrire la transition écologique au cœur du calendrier sportif.

Depuis 2019, le mouvement MAIF Sport Planète s’est imposé comme un acteur singulier du sport durable. Son credo : le sport ne doit plus seulement faire battre les cœurs, il doit aussi prendre soin de la planète. “Préserver la planète, c’est protéger le sport. Préserver le sport, c’est inventer un futur où la performance se conjugue avec l’écologie”, rappelle d’ailleurs Yves Pellicier, président du groupe MAIF, qui avait publié il y a quelques jours une tribune sur Ecolosport. En 2025, l’entreprise franchit un nouveau cap avec le lancement d’un programme inédit : “Les 4 saisons de MAIF Sport Planète”, une initiative qui fait rimer sport, éducation et transformation écologique. Chaque saison devient un chapitre d’un même récit collectif : réparer, repenser, protéger, préserver.

> Lire aussi : Tribune. Yves Pellicier (MAIF) : “Et si dans le sport on récompensait aussi la performance écologique ?”

En automne, prolonger la vie des équipements

Lancé ce 1er octobre 2025, l’automne introduit logiquement le programme. Pour cette première saison, MAIF souhaite s’attaquer à un sujet propre à la rentrée sportive : la surconsommation d’équipements. Nos placards débordent de textiles, chaussures et accessoires à peine utilisés, alors même que règne une impression de sobriété. En effet, une étude, menée par Kantar et MAIF à l’été 2025, dévoile un paradoxe révélateur : 83 % des pratiquants estiment avoir “juste ce qu’il faut”, mais 69 % reconnaissent ne pas utiliser tout ce qu’ils possèdent, et 49 % n’ont jamais réparé ni recyclé leurs équipements usés. “Nous nous pensons raisonnables, mais nos placards racontent une autre réalité”, souligne la MAIF.

Pour enclencher le changement, l’assureur multiplie les initiatives concrètes. Sur le MAIF Ekiden, la course en relais organisée à Paris le 3 novembre prochain, aucun t-shirt finisher n’est distribué : une sobriété assumée qui permet d’économiser 20 millions de litres d’eau et 9 000 tonnes de CO₂ à chaque édition. Les coureurs sont invités à porter un maillot porteur d’histoire, celui d’une précédente course ou d’un souvenir fort, à travers le hashtag #MonMaillotMAIFEkiden.

Autre partenariat-clé : Ecologic, éco-organisme chargé de donner une seconde vie aux équipements sportifs. Une mini-série sur Instagram embarque Antoine Brizard, double champion olympique de volley et ambassadeur de la saison automne, dans les coulisses du recyclage. Objectif : rendre visible la “troisième mi-temps” des équipements, celle où le sport rejoint l’économie circulaire.

Enfin, MAIF lance une série de tutoriels pratiques pour apprendre à réparer, entretenir ou “upcycler” son matériel. Car 1 sportif sur 3 aimerait savoir comment prolonger la durée de vie de ses chaussures, textiles ou raquettes.

Un programme annuel pour conjuguer sport et planète

L’automne ouvre naturellement la voie à trois autres saisons, chacune dédiée à un enjeu environnemental spécifique. L’hiver doit amener à réinventer la montagne. Sous l’égide de Marie Bochet, huit fois championne paralympique, cette saison invite à imaginer une montagne plus sobre, moins dépendante du ski alpin et de la neige artificielle, mais ouverte à la diversité des pratiques et à la contemplation.

Le printemps évoquera la protection de la biodiversité. La traileuse Blandine L’Hirondel, double championne du monde, incarne cette période de renouveau. Elle rappelle que “chaque pas compte” pour préserver les écosystèmes fragiles et favoriser la cohabitation entre nature et sport.

Enfin, l’été doit amener la réflexion autour de la préservation de la ressource en eau. Avec Nicolas Gestin, champion olympique de canoë slalom, cette saison sensibilise à la rareté de l’eau et à la protection des milieux aquatiques, devenus les terrains de jeu d’un été sous tension climatique.

L’éco-conditionnalité comme démarche structurante

À travers ce programme, MAIF ne cherche pas à moraliser, mais à changer les imaginaires. Comme le souligne Yves Pellicier, “il s’agit d’inventer de nouveaux récits pour conjuguer sport et planète”, “il ne s’agit pas seulement d’une contrainte : c’est un formidable moteur d’innovation, de créativité, d’intelligence collective.”. Une ambition qui dépasse le simple sponsoring : la MAIF conditionne désormais ses partenariats à des engagements environnementaux mesurables, une démarche pionnière d’“éco-conditionnalité” dans le sport français.

Avec Les 4 saisons de MAIF Sport Planète, l’entreprise ne se contente plus d’accompagner le mouvement sportif, elle trace la voie d’un sport durable, inclusif et conscient de ses impacts. Ce programme est autant un manifeste qu’un terrain d’expérimentation : celui d’un sport qui inspire le changement, pas seulement sur les podiums, mais dans la société toute entière.

> Lire aussi : Yves Pellicier (MAIF) : “Le sport est un vecteur de transformation”

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