Le MAIF Ekiden de Paris revient le 2 novembre 2025 dans les rues de la capitale. Cette année encore, la course de la Fédération Française d’Athlétisme (FFA) se veut engagée et fait le choix de la sobriété textile.
Ce week-end, plus de 1 500 équipes s’élanceront dans les rues de la capitale pour le MAIF Ekiden de Paris 2025, un marathon-relais pas tout à fait comme les autres. Si on court bien sûr pour le plaisir, pour le collectif et pour la performance, on le fait aussi – et surtout peut-être – pour faire évoluer les pratiques sportives vers davantage de sobriété et d’éco-responsabilité, un engagement propre au partenaire-titre de l’événement, la MAIF.
Organisé par la Fédération Française d’Athlétisme (FFA), l’événement s’inscrit dans la saison d’automne du programme « Les 4 Saisons » de MAIF Sport Planète, dédié cette année à un enjeu essentiel : prolonger la durée de vie de nos équipements sportifs. Car selon une étude menée par Kantar, 69 % des sportifs possèdent plus d’équipements qu’ils n’en utilisent réellement. Un constat qui invite à ralentir la surconsommation textile dans le sport.
Un t-shirt en moins, une histoire en plus
En 2024, le MAIF Ekiden de Paris a été l’un des premiers événements, avec l’EcoTrail Paris notamment, à supprimer le t-shirt finisher. Une décision symbolique, pas toujours appréciée des coureur(se)s mais lourde de sens puisqu’elle a permis d’éviter la production de 9 000 t-shirts polyester, et d’économiser 450 000 litres d’eau et 60 tonnes de CO2. Au delà de l’économie, c’est aussi un changement de récit : celui d’un sport qui valorise le sens et le souvenir plutôt que les goodies.
Le souvenir ? Oui, car les organisateurs invitent chaque coureur(se) à célébrer le maillot qu’il a déjà, celui d’une autre course, d’un souvenir fort ou d’une cause chère. Plutôt qu’un t-shirt neuf, on porte un vêtement chargé d’histoires, à partager sur les réseaux sociaux avec une photo et un témoignage. Un geste simple, mais symbolique : le t-shirt devient un support d’histoires, pas un produit jetable.
« À travers le MAIF Ekiden, nous affirmons qu’un autre modèle est possible : un sport qui célèbre l’effort sans surconsommation, qui valorise les histoires plutôt que les objets » souligne Yves Pellicier, président du Groupe MAIF. « Le choix de la sobriété en matière d’équipements textiles est un acte fort, à la fois écologique et symbolique, qui incarne notre raison d’être et notre volonté de transformer durablement les pratiques ».
Le Village MAIF Sport Planète : agir plutôt que constater
La veille de la course, le Village MAIF Sport Planète s’installera au stade Émile Anthoine, au pied de la Tour Eiffel. Ouvert à toutes et tous le 1er novembre après-midi, il proposera plusieurs animations concrètes pour prolonger la vie des équipements : une collecte de matériel sportif avec Ecologic et la Recyclerie Sportive, un atelier de personnalisation textile animé par OuiAreMakers, un quiz MAIF Sport Planète pour tester ses connaissances, et un atelier Talacatak, qui permettra de fabriquer des objets à partir de matériaux recyclés.
Selon l’étude Kantar, 82 % des sportif(ve)s souhaitent agir pour réduire leur impact environnemental, notamment via des points de collecte ou des tutoriels de réparation. Le Village – en prolongation de la course – répond à cette attente d’action en donnant des outils concrets à celles et ceux qui veulent allier sport et éco-responsabilité.
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