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Benjamin De Molliens, en voilier et à vélo jusqu’à la COP26

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Benjamin De Molliens est arrivé à Glasgow pour participer à la COP26 qu’il a rejoint depuis Lille en voilier et à vélo. Limitant ainsi au maximum son empreinte carbone.

Depuis qu’il a initié les projets Expédition zéro et #nettoietonkm en début d’année, Benjamin de Molliens a parcouru énormément de chemin. Et toujours selon ses trois principes : zéro carbone, zéro matériel neuf, zéro déchet. « Depuis le mois de janvier, j’ai réalisé trois autres expéditions, explique l’aventurier marseillais. D’abord en courant dans les Cévennes, puis en kayak en Dordogne et en randonnée dans les Dolomites. »

Benjamin De Molliens est en train de vivre pleinement une nouvelle aventure. Au départ de Lille, il a décidé de rejoindre Glasgow en Ecosse où se tient du 1er au 12 novembre la COP26, la conférence internationale sur les changements climatiques organisée par les Nations Unis. Pour traverser la Manche, il est monté à bord d’un voilier le 23 octobre. Arrivé à Douvres en Angleterre, il a ensuite parcouru 1.000 kilomètres jusqu’à la COP26 grâce à un vélo prêté et des équipements recyclés. « Je vis une super aventure, souligne-t-il depuis Glasgow où il est arrivé ce week-end. Je suis content et fier d’avoir réussi de partir de France en limitant au maximum mon empreinte carbone. C’est une super aventure humaine, j’ai croisé beaucoup de gens. C’était magnifique dans la campagne anglaise, j’ai traversé de beaux massifs. Les conditions étaient compliquées à la fin : de la flotte, du froid… Ça rend le truc plus complet. »

Benjamin De Molliens n’est pourtant pas dupe. Sa présence sur la COP26 ne fera pas changer la politique des dirigeants internationaux. L’objectif est ailleurs : « Mon but est d’utiliser l’aventure, un super support d’émotions et de dépassement de soi, pour véhiculer le message de l’écologie et être médiatisé. » A Glasgow, il participe comme beaucoup d’autres militants à des ateliers et des conférences. « Je suis là pour animer la Fresque du climat qui permet de sensibiliser au dérèglement climatique par l’éducation et la pédagogie. Je vais aussi donner une conférence au sujet de mon expédition devant une centaine de personnes. Tout ça est symbolique. Venir en vélo et en voilier a créé de l’attention. Je vais pouvoir rencontrer des médias et profiter de ma présence pour véhiculer mon message. »

« Un gros problème d’éducation »

Le pari de la communication est déjà réussi. Son expédition a été relayée par de nombreux médias. « Dans chacun des reportages, on retrouve des termes comme urgence climatique ou encore sobriété, poursuit Benjamin De Molliens. C’est cool d’avoir ce champ médiatique pour parler des valeurs que je défends à travers ce projet. Tous ces problèmes environnementaux sont bien réels, de plus en plus tangibles et scientifiquement prouvés. Malheureusement, la société – les individus, les entreprises et les états – sont mal éduqués et manquent de connaissances. On se trouve dans un triangle de l’inaction. »

De ses centaines de kilomètres à vélo jusqu’à Glasgow, Benjamin De Molliens retient les paysages, la météo très écossaise mais aussi les déchets en masse sur les routes britanniques. « J’ai subi un véritable choc en remarquant la quantité de littering. Il y en a de partout dans les campagnes, les villes, les banlieues. Ce sont des gestes d’incivisme. Et ce n’est pas que la faute des consommateurs, les entreprises doivent arrêter de produire des emballages à usage unique. Il faut aussi que les gouvernements sévissent. Il y a quand même un gros problème d’éducation. »

Le chemin est encore long pour Benjamin De Molliens. En espérant qu’un jour, tous les efforts de l’aventurier soient récompensés par un changement majeur de mentalité. Car notre planète est en danger.

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