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The Suncycling Odyssey – Carnet de Route #1

The Suncycling Odyssey Carnet de route Fiona Colantuono Ecolosport
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Régulièrement, Fiona Colantuono nous racontera son quotidien sur les routes européennes, son ressenti, ses expériences mais aussi ses difficultés dans le Carnet de Route de The Suncycling Odyssey.

Partie le 4 mars pour 4 mois d’aventure, Fiona Colantuono traverse l’Europe sur son vélo solaire à la rencontre de porteurs de la transition énergétique. Premiers récits de The Suncycling Odyssey

« Je suis partie avec The Suncycling Odyssey le 4 mars de Perpignan avec un joli comité de départ. Étaient présents : le directeur de mon école, des journalistes, mes amis, etc. La première journée a été compliquée car même sans sac – mon copain m’accompagnant en van – je pédalais face à la tramontane. Dès le premier soir, première rencontre avec Cap Heol (Esperaza), une association de promotion au développement durable et à la préservation de l’environnement, qui m’a montré sa forêt-jardin. Nous avons aussi eu l’occasion d’échanger et de discuter autour d’un repas. Les jours suivants, par l’enchainement des kilomètres, j’ai aussi fait la rencontre avec la pluie et j’ai vu comment mon corps réagissait à l’effort. J’ai fait de très belles rencontres, parfois par hasard, avec des associations ou des personnes qui m’ont proposé de m’accueillir.

Le troisième jour était le premier avec mon sac. Je me suis rendue compte que j’étais assez lourde… J’ai commencé à faire l’expérience des différentes routes : j’ai découvert tant le plaisir de rouler sur les voies vertes un peu reculées dans la campagne que le côté barbant des nationales où il faut davantage être concentrée. La première semaine était finalement très variée et j’ai atteint l’océan en 5 jours, après un peu plus de 500km. C’était une grande fierté de me dire que j’avais déjà parcouru tout ça.

J’ai fait ma première intervention dans un lycée à Biarritz, auprès d’une classe de première. Elle s’est très bien passée, les élèves étaient très impliqués.

Fiona, Théophile et Pierre.

Après cette intervention, j’ai commencé à remonter le long de la côte Atlantique, par la Vélodyssée. J’ai passé quelques jours en compagnie de Théophile et Pierre qui font le « Tour ÉduClimat » en Nouvelle-Aquitaine pour sensibiliser les lycéens aux enjeux climatiques. Ces journées étaient remplies de bonne humeur mais aussi de galères : crevaisons et premières nuits en camping et bivouac.

J’ai ensuite continué à remonter le reste de la Vélodyssée, seule. Le fait que le parcours soit assez plat m’a permis de faire des longues distances assez rapidement et de maintenir un bon rythme. Même si je n’ai pas eu autant de soleil que j’espérais, ma batterie tenait bien. J’ai fait une pause à La Rochelle pour une journée où j’ai changé ma chaîne et mes plaquettes. J’ai aussi pu visiter la ville de Nantes et voir quelques amis d’école.

Enfin, j’ai traversé la Bretagne sous un grand soleil pendant 4-5 jours. J’ai eu l’occasion de passer une journée avec Dimitri Maraud qui est lui aussi éco-aventurier : il a fait, l’été dernier, un tour de France à vélo de 10 000km, sans argent. Ensemble, on a rencontré l’association Hirondelle à Pornic. Toujours en Bretagne, sur la route entre Redon et Pontivy, j’ai été accompagnée par Florian, de mon partenaire Trash Spotter. Ça été l’occasion de faire quelques visuels et vidéos sur mon aventure et mon avancée. A Pontivy, j’ai fait une intervention dans un IUT avec Julien qui est un membre de la Fresque du climat et du conseil en développement de la ville de Pontivy. Enfin, j’ai également animé un atelier complet de fresque dans une classe de troisième à Saint-Nicolas-du-Pélem.

Fiona Colantuono et Dimitri Maraud.

J’ai ensuite pris le ferry à Roscoff le 27 mars direction Plymouth où j’ai été accueillie par les gens de Warm Showers, un service d’échange d’hospitalité à but non lucratif destiné aux personnes pratiquant le cyclotourisme. J’ai parcouru pendant 10 jours l’Angleterre et le Pays de Galles. Ce sont des espaces très vallonnés, avec pas mal de dénivelé, mais très beaux et dépaysants. Les gens sont très sympathiques, et les Gallois sont plus curieux et avenants que les Anglais… Les vallons sont jalonnés d’églises, de vieux châteaux et de moutons ! Par contre, moins sympathique et même désolant : la quantité de déchets que l’on peut voir au bord des routes et en pleine nature…

J’ai déjà parcouru 3 pays : la France, l’Angleterre et le Pays de Galles. Le 6 avril dernier, j’ai pris le ferry pour aller en Irlande. A mon actif : plus de 2 800km et 19 000m de dénivelé positif. C’est assez impressionnant. Quand je vois ce qu’il me reste à faire, cela me paraît être une grosse montagne. Mais quand je regarde ce que j’ai déjà fait, je me rends compte qu’en réalité, nous avons beaucoup de capacité et qu’il suffit d’enchainer les bons coups de pédale les uns après les autres pour y arriver.

Comme tout le monde, j’ai mes bons jours et d’autres un peu plus difficiles. La plupart du temps, ce n’est que du bonheur ! Ça reste de l’effort, qui va avec son lot de joies, de sourires et d’accomplissements. Au total, pour l’instant, j’ai fait 4 nuits en tentes et tout le reste via des connaissances, le groupe Facebook Héberge un Cyclo Voyageur ou Warms Showers. »

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Charlotte Frueh-Richardot

Ecolosport le PODDCAST explore la façon dont le sport peut contribuer à la réalisation des 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) de l'ONU et comment ceux-ci peuvent soutenir le développement du sport.