À la suite de la présentation des mesures du Plan Eau, l’ANDES réclame la suppression de l’obligation de vidange annuelle des piscines pour en finir avec ce gaspillage d’eau conséquent.

Stupéfaits. Les élus de l’Association Nationale des Elus en charge du Sport (ANDES) étaient « stupéfaits » à la suite de la présentation détaillée des mesures du Plan Eau par le Ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires, préalablement annoncé par le Président de la République Emmanuel Macron. Ce plan ne fait aucune mention de la suppression de l’obligation de vidange des piscines , réclamée de longue date par l’ANDES.

« Il faut en finir avec le gaspillage de l’obligation réglementaire de vidange annuelle des piscines » estime Patrick Appere, Président de l’ANDES. En 2015, elle avait obtenu le passage de 2 à 1 vidange annuelle, permettant de nombreuses économies. 3 milliards de litres d’eau potable ont été préservés, et 30 millions d’euros ont été économisés selon l’association (10 millions selon le Ministère), pour les 4000 piscines de l’hexagone. Pour Anne-Marie Heugas, Présidente de la commission sport durable de l’ANDES, « cette demande de suppression est une réponse adaptée au contexte de sobriété énergétique et d’économie immédiate sur la ressource en eau ». À l’automne dernier, l’association était proactive dans sa contribution au Plan de sobriété énergétique du Ministère des Sports.

La vidange annuelle représente 10% de la consommation d’eau d’une piscine. Si l’association demande le retrait de cette obligation, c’est que l’eau jetée est de bonne qualité selon les Agences Régionales de Santé (ARS), qui effectuent de nombreux contrôles inopinés. L’ANDES précise enfin dans son communiqué que « cette mesure contribuerait également à assurer la part des collectivités à l’objectif fixé de diminution de 10% des consommations d’ici 2030. » Avec la Belgique, la France est le seul pays européen imposant encore cette obligation, qui n’a plus beaucoup de sens aujourd’hui.

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