Du 2 mai au 12 juin, Philippe Moreau s’est donné le défi de courir 42 marathons en 42 jours, en parcourant la France. Son objectif ? Sensibiliser à l’action de Team for the Planet en animant une conférence de 42 minutes dans chaque ville-étape où il passe, pour agir face à l’urgence climatique.

1764 kilomètres en 42 jours : c’est la distance que Philippe Moreau parcourt, en courant, en ce moment. Cet exploit sportif, ce fou de sport veut le mettre au profit d’une bonne cause, car il est « surtout là pour attirer l’attention, parce que j’ai un message à faire passer avec ces 42 marathons » dit-il. Il souhaite en effet promouvoir l’action citoyenne entreprise par Team for the Planet. Pour ce faire, il organise une conférence à chaque fin d’étape pour présenter l’action de ce mouvement.

Parti le 2 mai de Dinan, dans les Côtes-d’Armor, il est d’abord descendu dans le Sud en passant par La Rochelle ou encore Bordeaux. Par la suite, il a viré vers l’Est en passant par Toulouse, Castres et Montpellier pour atteindre Marseille, ce 22 mai. Il continuera son périple en remontant l’Est de la France en passant par Saint-Etienne et Besançon pour arriver à Strasbourg et bouclera la boucle en passant par Lille pour finalement rallier le 12 juin la ville de Caen, étape finale de sa prouesse.

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Dans chaque ville où il passe, il réalise un marathon en environ 5h30 et invite les volontaires à l’accompagner sur des tronçons. Cette performance paraît surhumaine, d’autant plus pour une personne de 62 ans, mais Philippe est un habitué de la discipline.

Team for the Planet, c’est quoi ?

Avec désormais plus de 121 000 actionnaires et plus de 32 millions d’euros récoltés pour financer des innovations vertueuses, Team for the Planet s’impose comme une initiative citoyenne majeure dans la transition, et repose sur le financement participatif le plus massif du continent européen.

À l’origine, ce sont 6 entrepreneurs qui se sont rendus compte de l’urgence climatique et d’un constat : les innovations qui peuvent changer la donne sont portées par des ingénieurs ou des scientifiques qui manquent d’expertise entrepreneuriale. Pour faire grandir ces innovations, ils ont alors l’idée de « faire le Tinder du climat », pour reprendre les mots d’Arthur Auboeuf, co-fondateur du mouvement, afin de « matcher des innovations géniales pour la planète avec des entrepreneurs capables de les transformer en entreprises et capables de faire changer notre quotidien ».

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En amont des sélections d’innovations, un comité scientifique étudié l’efficacité du dispositif, toujours avec le même but d’en trouver une qui réduit le plus d’émissions de gaz à effet de serre possible, et de démultiplier les effets de l’innovation.

La spécificité du mouvement, qui garantit la bonne volonté de tous les participant(e)s, est que personne ne peut s’enrichir via ce fonds, ni les fondateurs, ni les associés à l’exception des entreprises bénéficiant de l’aide. Le dividende financier est remplacé par un dividende climat, c’est-à-dire un nombre de tonnes de C02 non-émises ou captées grâce à leur argent.