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Le Trophée Burdigala, un engagement chevillé au corps

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Bordeaux, Paris, Toulouse, Versailles et puis Lille, le Trophée Burdigala n’a pas fini de célébrer le football, la jeunesse mais aussi l’environnement. Nous en avons discuté avec Guillaume Cazcarra, son président-fondateur, qui veut lier l’engagement au plaisir du jeu.

“Dès mon plus jeune âge, l’envie de mobiliser ma génération aux enjeux de demain était une raison d’être. De ce fait, entreprendre en était la clef, avec la volonté de le faire avec du sens et pour des projets qui comptent et qui, si possible, puissent changer le monde.” Constat clair et engagement évident, pour Guillaume Cazcarra, président-fondateur du Trophée Burdigala, qui organise des compétitions sportives à vocation sociale, solidaire et éco-responsable, à destination des jeunes. “Les jeunes adorent le football, mais ils ne s’engagent pas pour autant pour son évolution” poursuit-il. “On peut s’engager de différentes façons tout en s’amusant, c’est ça le trophée Burdigala.” 

Le temps où le seul engagement était son bulletin de vote semble effectivement révolu. Beaucoup ne s’engagent plus que lors de manifestations, ou à travers les réseaux sociaux. Le Trophée souhaite donc utiliser le sport – et plus particulièrement le football – comme levier pour pouvoir mobiliser les jeunes vers des actions solidaires et éco-responsables, et comme vecteur de mixité sociale. Rendre ludique cette transition écologique et sociale est au coeur des préoccupations des équipes du Trophée, répartis dans les 5 villes qui l’accueillent : Bordeaux, Paris, Toulouse, Lille et Versailles. “Le football est universel, c’est un sport où presque tout le monde peut jouer, peu importe son niveau ou l’endroit. Et puis concrètement, c’est un sport qui fédère, mobilise et engage” analyse Guillaume Cazcarra.

Une volonté de la jouer collectif

L’organisation collabore avec l’association Football Ecologie France, qui veut aussi utiliser le football afin d’agir pour l’environnement. “Au travers une frise, ils tendent à sensibiliser sur comment le football peut être un vecteur d’éco-responsabilité.” Le tournoi rassemble des jeunes de différents horizons. L’objectif était ainsi de réunir ces acteurs engagés qui se complètent. “A titre d’exemple, sur les 82 équipes intéressées dans la catégorie 14-17 ans, seulement 16 ont été retenues pour disputer le tournoi. Nous ne nous basons pas sur des critères footballistiques mais bien sur leur participation en amont à nos actions climatiques et sociales.” Ou comment inciter les associations sportives et leurs éducateurs à activer le changement.

Le Trophée Burdigala a de la suite dans les idées et veut continuer de jouer collectif. Des discussions avec l’équipementier NOLT ont lieu, pour équiper les équipes participantes de maillots éco-responsables. Prochainement, le tournoi pourrait bien être équipés par les ballons Vista, collaborer avec Match For Green et The SeaCleaners. Que des acteurs dont l’engagement n’est plus à prouver. Engagement, c’est bel et bien le maitre-mot.

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