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Carnet de Route de GreeNicoTour #4 – « Plaisant de voir toutes ces synergies »

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Du 14 août au 11 décembre 2021, Nicolas Vandenelsken réalise un tour de France en courant, pour sensibiliser sur le sport, la santé et l’environnement. Régulièrement, Nicolas nous racontera son quotidien sur les routes françaises, son ressenti, ses expériences mais aussi ses difficultés dans le Carnet de Route de GreeNicoTour. Quatrième épisode.

« Nous nous étions quittés à la 51ème étape de mon tour de France, au niveau d’Orthez. Cette ville me laisse d’ailleurs, encore maintenant, un énorme souvenir ! Je suis intervenu dans une école primaire qui me suit toujours aujourd’hui, ça me fait extrêmement plaisir !

Ce quatrième Carnet de route me permet de faire l’habituel bilan intermédiaire. À ce jour, j’ai parcouru un total de 2.663 kilomètres et j’ai ramassé 3.281 masques. La statistique a donc augmenté : nous sommes passés à 1,23 masque du kilomètre, contre 1 lors du dernier Carnet de route… La raison est très simple. Je suis passé par le département des Bouches-du-Rhône, dans lequel j’ai ramassé plus de 4 masques/km, battant dans le même temps le triste record de nombre de masques ramassés en une seule étape, entre Saint-Martin-de-Crau et Martigues. Nous en avons récolté 206. En poursuivant vers Marseille, nous en avons récupéré près de 200 supplémentaires…

Dans la ville phocéenne, nous avons d’ailleurs pu organiser un bel événement au Parc Borély, avec beaucoup d’autres associations. Il y avait par exemple Safe, qui aide la Métropole sur les sujets de mobilité douce, ou l’antenne marseillaise de Project Rescue Ocean qui fait notamment des ramassages de déchets. Il y avait Time For The Planet, et aussi le Département des Bouches-du-Rhône avec des jeunes bénévoles. Enfin, la Fresque du Climat était présente. C’était très plaisant de voir toutes ces synergies et ces dynamiques se mettre en place.

C’est Julie, une associée de Time For The Planet qui a porté cet événement et ce n’était pas gagné d’avance ! La Mairie de cet arrondissement de Marseille n’a pas vraiment joué le jeu… Si nous avons bien eu les autorisations nécessaires, la Mairie nous a aussi demandé de payer une redevance de plus de 150€ pour faire cet événement public de sensibilisation. C’est la première fois que cela se passe de cette manière. J’ai été très surpris, d’autant plus de la part d’une ville qui a de gros problèmes de pollution. Malheureusement, j’ai pu constater que ce département était plutôt sale, et il n’est donc pas étonnant que la Méditerranée soit la mer la plus polluée au monde, celle dans laquelle il y a le plus de micro-plastiques…

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J’ai passé mon 3ème jour de repos (sur les 4 au total) à Marseille, où j’ai pu rencontrer l’association 1 déchet par jour, dans leurs espaces, qui accueillent aussi plusieurs autres structures qui sont dans cette dynamique d’éco-responsabilité, comme le Projet Azur. Une super rencontre !

Je reviens en arrière, entre Orthez et Marseille. Je suis passé dans des petits villages, dans le Gers notamment. C’était très intéressant de passer par ces endroits plutôt petits où j’ai rencontré beaucoup de monde, beaucoup d’écoles et beaucoup de centres extra-scolaires. Vers Toulouse, j’ai pu rencontrer l’association HexEco, qui recycle des vêtements et promeut les mêmes valeurs que moi. L’échange avec ces deux filles dynamiques, Rosine et Morgane, était très enrichissant ! À Toulouse, j’ai aussi eu la chance de rencontrer des élèves du quartier « sensible » du Mirail. Sur ces problématiques et ces sensibilisations écologiques, les élèves semblaient un peu abandonnés, livrés à eux-même. Il était à la fois pertinent et passionnant d’intervenir auprès d’eux. Les enfants étaient très à l’écoute ! J’ai ensuite essayé d’interpeller la mairie de Toulouse sur les déchets dans ce quartier, sur le manque de poubelles ou d’actions mises en place…

À Toulouse comme à Montpellier, j’ai aussi pu rencontrer les étudiants d’AMOS. Du côté de l’Hérault, justement, j’ai aussi pu partager une étape avec Clément Chapel, du côté de La Grande Motte. J’ai commencé à longer la côte à partir de Vias. Ce bout de parcours côtier, jusqu’à Marseille, est très beau mais aussi très sale… C’est affolant de voir tous ces déchets au bord des routes. Comment les gens font-ils pour en jeter autant dans la nature ?

Je me dirige désormais vers Nice, je passe dans des lieux très jolis et bien moins pollués. Ca commence à monter sévèrement, le prochain Carnet de route sera probablement intéressant, sportivement ! »

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