Crise sanitaire oblige, Nicolas Vandenelsken, initiateur du GreeNicoTour, un tour de France en courant pour sensibiliser à la protection de l’environnement et au sport/santé dont nous vous parlions il y a quelques mois, a dû revoir le départ de son aventure : si tout se passe bien, il devrait se lancer sur les routes de l’Hexagone à compter du 14 août !
Toujours aussi enthousiaste et animé par ses convictions, Nicolas Vandenelksen – qui est à l’origine du GreeNicoTour – fait un point sur ce sacré challenge, à un peu plus d’un mois du grand jour !
Comment as-tu mis à bon escient la coupure imposée par le 3ème confinement ?
Nicolas Vandenelsken : Ce temps supplémentaire m’a permis de mieux organiser ce tour de France car il y avait certains points qui n’étaient pas suffisamment préparés. C’était donc une belle opportunité pour finaliser le projet, démarcher de nouveaux partenaires et faire avancer l’association éponyme. Au niveau de la préparation physique, j’en ai profité pour me tester sur 8 jours afin de voir si j’étais bien prêt.
Je me suis également lancé dans des défis avec l’association Ploggathon de Clément Chapel autour de records du monde de plogging et très vite, il y a eu un gros engouement. À tel point que nous avons organisé, avec ma structure, 12 sorties combinant course à pied et ramassage de déchets depuis fin mars dont une de 113 km. En tout, ce sont plus de 200 personnes qui se sont mobilisées autour de ces événements.
Qu’est-ce qui a évolué par rapport à ton parcours initial ?
Nicolas Vandenelsken : Avant tout, j’ai retravaillé la partie entre Marseille, Lyon et Strasbourg que j’avais un peu sous-estimée. Le parcours du GreeNicoTour devait se faire en 100 étapes et finalement il y en aura 116, ainsi que 4 jours de repos au lieu de 2. Mon départ étant programmé le 14 août, je me rendrai dans des centres aérés pour faire de la sensibilisation auprès du jeune public en attendant la rentrée scolaire. Ensuite, j’interviendrai dans des classes comme c’était initialement prévu.
J’ai aussi pu peaufiner le projet pédagogique en allant plus loin que l’aspect plogging via la fresque du climat. Mon but est aussi d’alerter sur le réchauffement climatique ainsi que l’impact de la surconsommation. Je me dis que c’est sûrement plus intéressant de rencontrer le jeune public à cette période de l’année car ils seront probablement plus à l’écoute du message plutôt que sur la période mai-juin.
Le seul point gênant est la météo car je vais débuter en plein été et terminer le 11 décembre, à l’approche de l’hiver.
Et au niveau des partenariats, as-tu pu enregistrer de nouveaux soutiens?
Nicolas Vandenelsken : J’ai avant tout la chance d’avoir la MAIF à mes côtés qui est un partenaire incroyable. Au-delà de l’aspect financier, je peux échanger régulièrement avec des sportifs tels que le trailer Xavier Thévenard. Ce dernier sera probablement présent sur l’une de mes étapes dans le Jura. De plus, leurs militants – tout comme leurs Fédérations sportives partenaires – sont prêts à me soutenir.
Il y a également Paris 2024 avec qui je suis en contact, que ce soit par rapport au label Terre de Jeux 2024, mais aussi via l’appel à projets Impact 2024. La marque On Running, qui travaille actuellement sur une chaussure 100% recyclée, me soutient aussi. Enfin, des collectivités sont prêtes à m’accompagner notamment pour me mettre en contact avec les établissements scolaires.
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Comment peut-on t’aider dans ton périple ?
Nicolas Vandenelsken : À ce jour, la plus grosse difficulté est de trouver des personnes qui pourront se relayer pour conduire le vélo logistique sur le parcours, 3 jours, 1 semaine, etc… pour faire un bout de chemin ensemble.
Je recherche aussi des hébergements dans les villes d’arrivée pour 2 personnes (accompagnant.e et moi) le temps d’une nuit. Sur la partie récupération, j’ai la chance d’être accompagné par l’association des ostéopathes de France, avec des spécialistes qui seront présents sur certaines escales mais ils n’y en aura pas partout donc l’aide de kinésithérapeutes sera également la bienvenue. Il en est de même pour les propositions d’animations et/ou d’interventions dans les villes étapes. Pour cela, j’ai mis en ligne un document partagé sur lequel les volontaires peuvent s’inscrire et un site internet est aussi en cours de finalisation.
Photo à la une : © Pascal Bonnière / La Voix du Nord